Comment mieux exporter nos Vins et Spiritueux Français ?

1 août, 2012   

En 2011, les exportations de Vins et Spiritueux français représentent un peu plus de 10 milliards d’€, en progression de 10 %.

Ces produits se retrouvant sur près de 200 marchés différents et représentent le deuxième poste excédentaire de la balance commerciale de la France (8,6 milliards €), après l’aéronautique (17,7 milliards €, – 2%).

Les vins ont repris des parts de marché mais ne retrouvent pas leurs postions historiques et ont perdu -12 % en volume et progressé en valeur de 7 % (principalement grâce aux Bordeaux et au Champagne)

En ce qui concerne les spiritueux, la progression est régulière, même si l’arbre cache la forêt, car le Cognac représente à lui seul 66 % des exportations en valeur, à plus de 2 milliards d’€.

On constate que les progressions sont plus importantes en valeur qu’en volume ce qui reflète l’attrait pour des produits de qualité et peut être également une évolution de la consommation (du moins sur les produits français!). De même, la reprise de parts de marché sur les marchés historiques des vins français (Royaume Uni et Allemagne, notamment) reste très compliquée, les chiffres étant toujours très fortement négatifs (respectivement -13 et – 38 % en volume). Les nouveaux marchés (Brésil, Russie, Chine) poursuivent leur progression et pèse à présent plus de 1 milliard d’€.

Ce sont plus de 500 PME (soit 30 000 emplois) qui portent haut les couleurs de la France dans cette quête dans l’exportation de Vins et Spiritueux. L’exportation représente 40 % de l’activité de ces entreprises. Son développement doit se poursuivre, accompagné par les pouvoirs publics pour faciliter la partie administrative (documentaire, droits de douanes, etc) ainsi que sous l’impulsion des dirigeants motivés à sortir de nos frontières.

Taille du marché
en millions d’euros
Évolution des exportations
sur les 9 premiers mois

Sources : Douanes / Fédération des exportateurs de vins et spiritueux de France

Ces bons chiffres sont portés par des marchés américains et asiatiques dynamiques, certes, mais ils prouvent, une fois de plus l’importance que représente la filière vins et spiritueux dans l’économie nationale.

Pour autant il faut poursuivre le travail de prospection, dans les zones historiques mais aussi dans les régions qui sont encore à explorer. Un travail de formation et de dynamisation permettra également d’accélérer les rotations et donc les futures commandes.