Salon des Vins de Loire ou Vinisud ?

4 mars, 2012   

L’objet de cet article n’est pas d’énoncer une hiérarchie entre les deux salons français qui viennent de se dérouler durant ce mois de février 2012. Non, l’idée est de faire un focus sur ces deux événements majeurs pour la filière vins, auxquels j’ai pu participer. L’un se déroule à Montpellier (Vinisud, vous l’auriez deviné pour ceux qui ne le savaient pas) et le salon des vins de Loire est organisé par le Parc des Expositions d’Angers.

Quelques chiffres.

1 700 exposants se sont déplacés à Montpellier et 570 à Angers.

De fait le nombre de visiteurs est lié à l’importance du salon, puisque Vinisud a reçu 33 000 visiteurs environ pour  9 000 à Angers (en baisse de 15 % vs 2011).

Les vignobles couverts sont aussi très différents car Vinisud accueille 6 pays méditerranéens et 6 régions viticoles du sud de la France (Languedoc, Roussillon, Provence, Vallée du Rhône, Corse et Sud Ouest).

Quant au Salon d’Angers, il ne concerne que le vignoble du Val de Loire, de Nantes à Sancerre.

L’un a lieu tous les ans (Salon des Vins de Loire) qui a pour ambition de présenter le nouveau millésime. Quant à Vinisud, il se déroule tous les 2 ans en alternance avec Vinexpo Bordeaux.

Et Vinexpo Bordeaux, quels sont ses chiffres ? 2 400 exposants, 140 pays représentés et 50 000 visiteurs. Rien à voir donc, en terme d’importance !

Mais à Vinexpo, les commentaires que l’on entend régulièrement des professionnels font état d’une fréquentation (tant en terme d’exposants que de visiteurs) telle, que la qualité des contacts professionnels s’en trouvent impactés. Il est parfois difficile d’accéder à certains stands ou simplement de flâner dans les allées sans être « happé » par les exposants.

Et c’est là que réside une vraie différence entre ces différents salons : la qualité des rendez vous professionnels. Ce qui constitue, vous en conviendrez, l’objectif de ces expositions. On y va pour faire du business. Alors il n’existe pas encore de curseur permettant de noter la qualité des rendez vous et leurs débouchés, mais il est essentiel que chacun (exposants et visiteurs) puissent trouver un intérêt à leur présence. Si tel n’était pas le cas, l’avenir de certains salons s’en trouvera compromis.

Prochain rendez-vous : Vinexpo Asia-Pacific qui se déroule à Hong Kong du 29 au 31 mai prochain. Nous pourrons observer comment se porte le marché asiatique et quelles sont les ressources à déployer en fonction des potentiels et objectifs.

 

Madonna aime les vins de Bourgogne !

24 février, 2012   

Les paroles ont été écrites par Feat. M.I.A. et Nicki Minaj. Par contre, à l’occasion du SuperBowl (finale de foot américain), c’est bien Madonna qui a fait l’éloge des vins de Bourgogne, puisque dans la chanson « Give me all your luvin’ « , elle chante « we can drink some wine, burgundy is fine, let’s drink the bottle every drop », ce qui peut se traduire en français « on peut boire du vin, le Bourgogne est délicieux, buvons chaque goutte d’une bouteille ».

Nous avons en mémoire le buzz créé par certains rappeurs américains qui exhibaient, sur leurs clips, quelques jolies créatures, mais aussi quelques grandes marques de Cognac. Les ventes de Cognac auraient progressées de 30 % au cours de l’année 2010 grâce à ce nouveau mode de communication, puisque c’est bien de cela dont il s’agit, mais aussi grâce à une forte progression du marché chinois !

Les ventes de vins de Bourgogne ont repris leur progression sur le marché américain depuis plusieurs mois déjà, nous pouvons souhaiter que cette petite phrase chantée par Madonna puisse permettre à la Bourgogne de vendre quelques caisses supplémentaires outre Atlantique et ailleurs.

http://cdn-images.deezer.com/images/cover/b84a6307f4ca990643ff13bf82fe2777/120×120-000000-80-0-0.jpg

http://www.jukebo.fr/madonna/clip,give-me-all-your-luvin-feat-nicki-minaj-mia,qpqx3l.html

 

Inauguration de la Cabotte Numérique

22 février, 2012   

Un réseau de talents au service des producteurs de Vins, Spiritueux et Champagne, est né. Son nom : la Cabotte Numérique.

Face aux enjeux et nouveaux besoins des entreprises de la filière vins et spiritueux,fédérer des compétences complémentaires (marketing, commercial, multimédia) et travailler en réseau est, pour ces entrepreneurs du XXIème siècle, plus qu’une évidence : une raison d’être et une garantie de performance à long terme, pour leurs clients (domaines, maisons, propriétaires de marques) comme pour leur propre entreprise.

1 puissance 3 : chaque prestataire peut intervenir seul sur les missions qui lui sont confiées ou solliciter un autre membre de la Cabotte Numérique afin de bénéficier de son expertise ou de son réseau.

Synergies, efficacité et complémentarité sont leur premier atout

Venez nous rejoindre sur www.lacabottenumerique.com

Nouvelles technologies, Réseaux sociaux, le Digital arrive dans votre entreprise.

13 février, 2012   

Le troisième axe des missions de Philippe VANÇON & Associés concerne «l’Innovation et le Développement » dans lequel une part importante est consacrée aux nouvelles technologies et autres réseaux sociaux. A l’évocation de ce chapitre, nos interlocuteurs nous confirment qu’ils y pensent ou qu’ils y ont déjà pensé, voire qu’ils y penseront mais une chose est quasi certaine, ils ne savent pas vraiment comment aborder cette nouveauté. Un article très interessant écrit par Cédric Deniaud paru sur le site www.mediassociaux.fr me donne l’occasion de vous apporter quelques éclairages.

« On lit sans cesse que nous sommes en train de vivre une révolution digitale, sociale et mobile. De nouveaux acronymes comme le SOLOMO (SOcial LOcal MObile) apparaissent pour définir cette interconnexion entre la géolocalisation, les interactions digitales au sein de lieux physiques (magasins, restaurants, musées, …), les usages sociaux et participatifs, les nouveaux services que sont les médias sociaux et les terminaux mobiles. Sauf que Facebook n’est pas la révolution, la vraie révolution est celle qui doit, et qui en train d’avoir lieu au sein des entreprises. »

Cette révolution n’a sans doute pas encore totalement débuté, mais le train va passer très vite en gare, alors il faudra être prêt et prendre les premiers wagons !

 

Digitalisation et social business

« Cette révolution digitale  est ce passage des entreprises vers le monde digital. Certaines n’ont déjà pas survécu, faute d’avoir sû faire leur mutation à temps, face à des nouveaux entrants ou des usages qui ont bouleversé leur univers.  Nous pouvons citer Kodak dans l’univers de la photo ou  Quelle pour la Vente A Distance. Toujours sur ce territoire de la VAD, on voit que des entreprises françaises comme La Redoute ou 3 Suisses ont décidé de prendre à bras le corps cette bataille face à des purs players e-marchands. Prix plus agressifs, service de livraison offert, offre large, communication différente, il a fallu s’armer de pugnacité et d’un fort de désir de changement pour accompagner cette mutation en interne. »

Ces exemples sont explicites et prouvent que tous les secteurs d’activité sont concernés.

« Car aujourd’hui devenir une marque digitale et sociale ne passe pas par une communication tout azimut sur tous les médias sociaux à la mode. Non, ces démarches externes doivent s’accompagner de pair par une montée en compétences de l’organisation autour du digital. Le digital prend tellement de poids pour beaucoup d’entreprises à la fois comme source de revenus actuels et futur (croissance) que comme source d’investissements (ressources, achat médias), que ce sont les métiers impliqués qu’il faut intégrer aux démarches entreprises. Ce lien entre les médias sociaux et ce que nous appelons l’entreprise 2.0 ou l’entreprise digitale est le social business. »

Pour réussir l’entrée du Digital au sein de l’entreprise, il est essentiel d’établir une stratégie complète et d’en respecter chaque étape, sous peine de désenchanter très vite et de perdre beaucoup

 

Savoir se tenir prêt

« Savoir se tenir prêt, se préparer, envisager sont des mots courants lorsque l’on parle de stratégie guerrière, or sur les médias sociaux, la plupart des stratégies ne sont pas ces prévisions, ces anticipations mais juste des plans tactiques de déploiement. Oui, mais que se passe-t-il si demain Facebook change la règle du jeu, si les utilisateurs commencent à se lasser de Facebook… Certains changements des services phare des médias sociaux peuvent se révéler coûteux.

Posez-vous la question de savoir si votre stratégie et votre back-office « médias sociaux » vous permettent de survivre à l’arrivée de changements majeurs. Par exemple, l’arrivée de Google+ aurait dû déjà être anticipé dans la plupart des tableaux de bord de suivi d’activité où il ne s’agit pas de regarder les chiffres que Facebook vous met en avant (un jour les fans, et le lendemain l’engagement sur votre page) mais bien les indicateurs globaux qui font sens pour vos objectifs : Visibilité, Amplification, Trafic Qualifié, Sentiment.

Etre agile, c’est s’avoir s’adapter aux contraintes et au changement, mais si on ne sait pas où l’on va, il devient compliqué de savoir comment garder le cap. La tentation d’écouter les sirènes se fait alors plus fort : on délégue, on va vers le plus offrant, on choisit la solution qui sur le papier présente les meilleurs avantages déclarés. Personne ne pourrait vous en vouloir d’avoir choisir le meilleur. Etre agile, c’est le métier que nous faisons tous les jours : nous adapter aux contraintes; ressources et enjeux des entreprises pour trouver les meilleures solutions à court, moyen et long termes. »

Les décisions qui doivent être prises par le dirigeant, dans ce cas précis, peuvent s’avérer compliquées. En effet, le manque de recul et un vocabulaire  nouveau demandent un accompagnement pouvant venir de l’extérieur de l’entreprise.

 

les 3 étapes de l’évolution digitale d’une entreprise

« Savoir se tenir prêt, entrer dans la voie de la digitalisation nécessite du temps, des ressources mais surtout un cadre. Nous constatons globalement qu’il y a 3 étapes majeures.

  • PHASE 1 : L’expérimentation. En partant du postulat que les médias sociaux sont gratuits et que le seul coût est le temps, certains continuent de penser qu’il suffit de se lancer et d’attendre de voir (et surtout que naturellement les internautes viennent à vous). Cette superficialité sociale que l’on donne à sa marque en la rendant présente sur certains médias sociaux sans savoir finalement à quoi ça sert, mais surtout pour faire comme tout le monde.
  • PHASE 2 : La construction. Rassurez-vous certaines entreprises arrivent directement à cette étape sans passer par les échecs / désillusions que vous pouvez connaître en phase d’expérimentation. Parfois, cette phase expérimentation est indispensable : il faut apprendre et expérimenter pour pouvoir aiguiser ses lames. La construction sous-entend une stratégie, un cadre, le choix de solutions viables…
  • PHASE 3 : La digitalisation. Il est plus délicat d’expliquer cette étape 3 car elle peut prendre différentes formes. La digitalisation ne sous-entend pas faire 100% de votre activité sur le digital et devenir un pure player mais véhiculer une vraie culture digitale au sein de votre entreprises, à tous les échelons et au sein des différents départements métier impactés.  Cette digitalisation prend un temps indéterminé et dépend de la volonté managériale et des freins internes rencontrés. »
Le Digital doit bien être pensé et construit comme un véritable plan stratégique et détenir l’ensemble des étapes nécessaires (réflexion, vision, ressources, engagements)
Nous sommes face à de nouvelles technologies certes, mais les règles de base restent inchangées.

 

 

La Revue du Vin de France élit un professeur de médecine « Homme vin de l’année ». Un paradoxe?

27 janvier, 2012   

Pour ceux et celles qui ne le sauraient pas encore, la Revue du Vin de France, plus communément appelée la RVF, est un magazine professionnel reconnu dans le monde du vin.

La RVF vend plusieurs dizaines de milliers d’exemplaires à chaque édition en France et à l’étranger (et jusqu’ en Chine !), organise des salons, édite des livres, etc… mais je ne suis pas financé par la RVF, donc je m’en arrêterai là !

Ce qui est intéressant à noter, c’est que l’ « Homme vin de l’année 2012  » est un Professeur de médecine, exerçant à la Pitié-Salpétrière à Paris et non un viticulteur, restaurateur ou autre winemaker.

Un paradoxe me direz vous ?

Certainement pas car nombre de personnalités issues du milieu médical ont souvent mis en avant les bienfaits d’une consommation de vin régulière et contrôlée.

Cette fois encore, le Professeur David Khayat (il est tout de même important que je vous donne son nom) considère « Seul l’excès d’alcool est nuisible » et que « Même si nous ne savons pas encore parfaitement pourquoi, car le vin est un produit complexe, plusieurs études mondiales ont démontré que sa consommation modérée est bénéfique pour la santé » je ne vous refais pas le coup du « French Paradox », vous en avez tous entendu parler.

Ce n’est donc bien sûr pas un paradoxe qu’un magazine dédié aux vins, honore un personnage tel que le Professeur Khayat, qui sait sans doute trouver les mots pour ses patients après une intervention. J’aimerais moi aussi trouver les mots qui puissent convaincre les récalcitrants à la dégustation de vin, que l’essayer ce n’est peut être pas l’adopter mais au moins cela permettrait d’en parler !

 

 

 

 

Page 6 of 7« First...«34567»