Les fondateurs de Brumes Gourmandes dans Entreprise Magazine

5 juin, 2013   

Je vous invite à découvrir cet article consacré à nos sprays culinaires Brumes Gourmandes et qui vient de paraître dans la revue nationale Chef d’Entreprise Magazine.

Vous pourrez découvrir (ou redécouvrir) ce projet entrepreneurial qui reçoit un accueil remarquable auprès de la presse et des consommateurs.

C’est également une étude de cas « grandeur nature », en total complémentarité avec mon activité de conseils auprès des dirigeants d’entreprise.

J’évoquerai avec vous, lors d’un prochain article, le Plan d’Action Commercial, mis en place, pour  développer la distribution numérique et les ventes de Brumes Gourmandes.

Pour découvrir cet article, cliquez ici

Cadre dirigeant versus repreneur de PME : strategie la regle de trois

21 mai, 2013   

Stratégie personnelle : préalable indispensable !

Je ne cesse de le répéter aux futurs candidats repreneurs, dont le seul but au départ est de reprendre une entreprise, sans savoir trop pourquoi ni comment, parfois par défaut, faute d’autres projet : le plus important est la stratégie, puis la stratégie et encore la stratégie.

La première stratégie est sa stratégie personnelle. Reprendre une entreprise est avant tout un choix de vie. Un choix fort avec de multiples conséquences. Cela signifie aborder une nouvelle vie, une nouvelle façon de vivre, d’un point de vue professionnel mais aussi personnel. C’est un choix qui ne doit pas être pris à la légère. La toute première question à évoquer est donc : quelle est ma stratégie personnelle pour les 15-20-30 ans de vie professionnelle qui me restent ? C’est une question philosophique, limite existentielle. Sans une stratégie personnelle, point d’objectifs, point de cap. Votre évolution depuis les études a pu se trouver ballotée au gré des flots, a pu dépendre de décisions qui n’émanaient pas toutes de vous et de stratégies générales et changeantes auxquelles vous ne croyiez pas toujours. C’est donc le moment de prendre en main votre stratégie et de faire ce que vous avez toujours eu envie de faire.

Stratégie de l’entreprise à reprendre : s’il y en a une !

La deuxième stratégie est celle de l’entreprise à reprendre. Dans un grand groupe, il est indispensable d’avoir une stratégie claire et comprise, et c’est encore mieux si elle est assimilée par tous, direction, collaborateurs, clients, actionnaires… On ne pourrait même pas envisager un paquebot sans un cap précis supporter un trop long voyage. Toutes les analyses s’accordent à le dire, une bonne stratégie est la clé de la réussite. En outre, des changements brutaux de stratégie peuvent s’avérer dramatiques.

Dans une PME, la stratégie est souvent beaucoup plus floue. Elle est directement imbriquée dans celle du chef d’entreprise. Il a souvent du mal à l’exprimer. Elle se résume souvent à  » tenir bon et essayer de se développer « . Elle est rarement formalisée, rarement expliquée aux collaborateurs. Quant aux actionnaires, se résumant souvent au cercle familial, ils ne posent même pas la question, ils se bornent à faire confiance au chef d’entreprise : personne ne sait où l’on va, mais lui doit bien le savoir ! Alors trouver une PME à racheter qui a une stratégie claire va être plus difficile. Ce sera donc à vous de lui en définir une nouvelle !

Votre propre stratégie pour l’entreprise à reprendre : il doit y avoir une !

La troisième, eh bien c’est justement celle-ci. Celle que vous allez devoir définir et qui va correspondre à la combinaison de votre propre stratégie personnelle et de celle de l’entreprise à racheter. Afin de la porter plus loin que là où elle est aujourd’hui, il va falloir lui en donner une, souvent nouvelle, sans casser les rouages actuels. En soi, c’est déjà un bon challenge. En tous cas il ne faudra pas attendre qu’elle vienne toute seule du néant. Il ne faudra pas attendre trop longtemps non plus. L’actionnaire ce sera vous, le chef d’entreprise aussi !

Perspectives et délais, temps et décisions…

Pas le temps de prendre le temps. Dans une PME, le pire est de ne pas prendre de décision. C’est bien pire que d’en prendre quelques-unes qui vont se révéler mauvaises. Si c’est le cas, vous aurez vite fait d’en prendre de nouvelles à actions immédiates qui viendront corriger les effets des  » mauvaises « . Dans un grand groupe, les décisions importantes méritent une large réflexion car leur impact est démultiplié, le coût et les risques sont à la même mesure. Une fois la manoeuvre enclenchée, le paquebot qui a engagé le turbo est dur à manoeuvrer différemment. De nombreux avis de plus ou moins experts sont nécessaires au préalable, parfois surtout afin de valider ou de cautionner la décision si elle s’avère désastreuse.

Le patron de PME ne peut pas se dédouaner de son absence de décisions par une quelconque nécessité de réflexion longue. L’inertie et le temps seront alors ses pires ennemis. Souvent, il devra foncer d’abord et réfléchir après (pas trop longtemps après), si possible pendant mais alors il lui faut être clairement multitâches. Par contre, s’il vient d’un grand groupe, il saura quand même s’entourer d’experts dans les domaines qu’il ne maîtrise pas parfaitement au lieu de s’entêter souvent trop seul.

…Pression du court terme à bannir…

A l’inverse, la pression du trimestre, des résultats qui doivent être immédiats n’existent plus dans la PME. Lorsque le dirigeant a une stratégie claire à long terme, il doit s’y tenir et la pression du court terme n’a plus d’emprise sur lui. Sa vision est à 10 ou 15 ans. Toutes les études réalisées sur ce point convergent, la réussite à long terme provient d’un cap que l’on a su conserver, même si à court terme on est parfois obliger de dévier légèrement pour tenir compte des éléments contextuels, et non prévus ou prévisibles au départ. La réussite vient quand on prend le temps de mettre en oeuvre, en consolidant chaque étape successive, les fondations acquises de l’étape antérieure. Elle arrive quand on sait d’avance que l’on a du temps devant soi et que l’on ne dépend pas d’une échéance, électorale, boursière ou autre qui vient perturber la prise de décision.

Reprendre une entreprise étant avant tout un choix de vie, personnelle et professionnelle, on dispose du temps et des délais que l’on se fixe, et non de ceux qui sont contraints. On peut ne pas réussir parfaitement une étape, ce qui n’empêche pas de définir différemment la suivante afin d’amoindrir ou d’annihiler les moins bons résultats des précédentes.

La culture du long terme rend sage et stoïque devant certains échecs du présent au lieu de devenir catastrophique au point d’avoir à repenser sa carrière pour une erreur, une seule erreur récente.

…et culture de l’opportunité à développer

Dans la PME, on a peu de temps pour réagir et la capacité à prendre des décisions rapides est primordiale pour s’adapter, mais la clarté de la définition stratégique permet la croissance régulière et profitable à tous.

Le dirigeant de PME analyse en permanence l’orientation des vents et corrige immédiatement les orientations, le cap et la voilure. Il est indispensable qu’il s’adapte continuellement, sache saisir les opportunités qui se présentent même s’il ne les avait pas incluses dans sa stratégie auparavant. Dans un grand groupe, la vision stratégique ne peut pas être modifiée trop souvent. Les équipes, comme les actionnaires, ou d’une manière générale tous les tiers, ont besoin de sens et de cohérence. Par contre, la sanction de l’absence de résultat occulte trop souvent l’objectif final. Seules les modalités peuvent s’adapter à l’évolution de l’environnement. Si la stratégie change trop souvent, c’est souvent la démonstration d’un manque de vision. Le grand groupe ne peut pas être opportuniste alors que la PME doit l’être en permanence.

Vous apprendrez à le devenir aussi. Stratégie long terme, capacité à décider et culture de l’opportunité, vous ne pourrez que réussir !

Source :  L’entreprise.fr

 

Les sites Internet les plus consultés…au bureau !

2 mai, 2013   

En moyenne, les salariés passent plus d’une heure et demie par jour sur Internet. Et la plupart du temps pour des raisons personnelles.

97 minutes. C’est le temps quotidien qu’un salarié français passe sur Internet depuis le bureau en 2012. Une durée qui tend à s’allonger : selon le spécialiste Olfeo, qui a calculé ces chiffres, cette durée n’était que de 89 minutes en 2011.

Que font les salariés pendant cette heure et demie ? Ils travaillent bien sûr. Mais pas seulement. Et même, si l’on en croit cette étude, pas majoritairement. Si 40 minutes de surf quotidien sont consacrées à des tâches professionnelles, les 57 autres répondent à des préoccupations plus personnelles : réseaux sociaux, actualités, vidéos, e-commerce…

Dans le détail, voici les 20 sites les plus consultés depuis le bureau.

Les sites internet les plus consultés au bureau

Rang 2012 Sites Evolution 2011/2012
1 Facebook Stable
2 Youtube Stable
3 Wikipédia Stable
4 Yahoo Actu Nouveau
5 Comment ça marche +2
6 Le bon coin -2
7 Windows Live MSN +3
8 Overblog Nouveau
9 Blogger +7
10 TF1 Wat -1
11 L’Internaute Stable
12 Dailymotion -4
13 L’Equipe Stable
14 Pages jaunes -9
15 LinkedIn Nouveau
16 Ebay -10
17 Le Figaro +2
18 France Télévisions Nouveau
19 Amazon Nouveau
20 Française des jeux Stable
Source : Olfeo

C’est évident, tous ces sites ne sont pas consultés pour des motifs exclusivement professionnels. Certes, il peut se révéler utile de consulter Wikipédia pour avancer dans son travail, de solliciter son réseau LinkedIn ou l’annuaire des Pages Jaunes pour contacter des clients ou encore rechercher à débugger son PC grâce à Comment ça marche (du groupe CCM Benchmark, éditeur du JDN). Mais les bonnes positions de sites comme Le bon coin, Facebook ou L’Equipe sont plus difficiles à justifier du point de vue de la productivité.

Selon les calculs d’Olfeo (dont le métier consiste entre autres à filtrer l’utilisation d’Internet dans les entreprises), l’utilisation personnelle d’Internet à des fins personnelles coûterait en moyenne 13 150 euros par an pour un cadre. Un chiffre qui doit faire réfléchir bon nombre d’employeurs. Mais c’est oublier un peu vite que le temps passé à consulter ses mails perso ne serait pas forcément utilisé à travailler comme un forcené si l’accès à Internet était restreint.

Source : JDN

De nouveaux flacons pour les sprays culinaires Brumes Gourmandes

25 mars, 2013   

Voici la nouvelle brochure de présentation de la marque de sprays culinaires Brumes Gourmandes dont je suis le co-fondateur.

Télécharger la nouvelle brochure ici

 

La prise de décision, tout un art !

8 mars, 2013   

« On verra bien! » La formule est un classique en période de crise. Bien des managers que l’incertitude désarçonne repoussent ainsi l’heure de vérité. Ils préfèrent laisser le système décider pour eux. Et vous? Votre job n’est-il pas de trancher en toute circonstance ?

En 2013, certains dirigeants n’osent plus prendre de décisions, comme tétanisés par le contexte économique difficile alors même que parfois leur société se porte bien. Ils ne manquent pourtant ni de compétences techniques, ni de capacités financières pour développer leur activité, mais  » simplement  » de force pour prendre un risque. Or, les managers ne se projetant plus dans l’avenir atermoient, semant ainsi la confusion dans les équipes. Cinq conseils clés pour éviter de s’enliser.

1. Se libérer de sa peur.

Vous êtes face à une décision importante. Vous craignez de vous tromper et d’avoir un retour de bâton de votre chef ou des actionnaires. Votre poste est-il vraiment en jeu? Votre réputation est-elle si fragile? Vos équipes sont-elles si méfiantes? Inutile d’envisager le pire. Vous avez déjà eu à trancher dans le passé. A quand remonte votre dernière décision majeure en matière de recrutement, d’innovation, de réorganisation ? Comment cela s’est-il passé? L’environnement n’était peut être pas meilleur et vous n’aviez pas flanché. Aujourd’hui, vous êtes dans l’émotion, l’anxiété. Rappelez-vous votre état d’esprit d’alors, les réussites qui ont suivi, les félicitations, le regard brillant des autres… Vous renouerez avec une combativité positive.

2.Mesurer les risques

Si vous restez dans l’incertitude, vous allez affronter deux types de dangers.

1/La tergiversation. L’indécision a un prix. Vous hésitez à procéder au recrutement de ce bon candidat ingénieur ? Le dossier du moment va traîner. Sentant vos doutes, les collaborateurs se démobiliseront. Et il vous manquera le renfort espéré.

2/ Ceux liés à un choix. Ils sont banals mais réels. Il faut vous isoler pour examiner le pour ou le contre d’une décision. Des outils peuvent vous aider. L’analyse SWOT par exemple vous permettra d’identifier les forces, les faiblesses, les opportunités, les menaces de la décision. Prenons le cas du recrutement. Louper un casting peut coûter jusqu’à six mois (cabinet, intégration, formation) et retarder les tâches mais le réussir peut rapporter des idées, de l’énergie, du temps etc. Et si l’enjeu est fort (le projet bêta peut faire des petits, etc.), soupesez les bénéfices. Autre astuce: placez-vous par la pensée tiré(e) par un élastique de chaque côté (dessinez-le) et interrogez-vous. Qu’est-ce qui me retient? Qu’est ce qui m’attire? L’avantage, c’est que ces phrases sont positives et qu’elles vous dynamiseront.

3. Casser le mythe de la « bonne décision ».

Vous avez aussi intérêt à questionner les experts et collaborateurs compétents afin de recueillir leurs avis sur une prise de risque. Ils nourriront votre réflexion. Plus vous aurez récolté de données, plus la marge d’erreur se rétrécira. Par ailleurs, fixez-vous une limite de temps pour vous déterminer : 2 heures ou 15 jours. Toutefois vous n’y parviendrez que si vous abandonnez cette croyance absurde qu’il y a une voie royale. Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise décision. Il peut y en avoir plusieurs et il y a la vôtre. Ce qui compte c’est de s’être forgé une intime conviction (même si la majorité a une autre opinion) et de pouvoir la défendre.

4. Dire non, c’est aussi une décision

La réponse coule alors de source. Dire non peut être une bonne chose. Dans le fond, ça vous laisse la possibilité de dire oui… plus tard. En revanche, il faut justifier cette négation. Tel ce dirigeant au sein d’une société de conseil qui balançait entre créer un management intermédiaire ou continuer à piloter 14 agences en direct en France. Il a renoncé à la première hypothèse. C’était pour lui la moins mauvaise solution, son budget était trop juste et la négociation s’avérait ardue en haut lieu. Du coup, les gens ont su très vite dans quel cadre travailler et replonger dans l’action. Dire oui présuppose d’avoir raisonné et d’avoir une vision. Un coup de tête n’est jamais bon !

5. Explorer d’autres voies

Autorisez-vous à penser en dehors du cadre. Si vous respectez le timing et les finances, tout est envisageable Dans le cas d’un recrutement en suspens, vous pouvez opter pour un intérimaire de haut vol, plutôt qu’un CDI. Ou vous faire prêter main forte par un crack du service voisin ou encore sous-traiter une partie du projet ou le confier à une université partenaire etc. Soyez prêts à changer d’angle de vue, la décision en est souvent facilitée.

Article paru dans l’Entreprise – l’Express

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